CH Roubaix – Journée du sommeil le 22 mars
A l’occasion de la 19ème Journée du sommeil, le service de pneumologie du CH Roubaix organise une journée d’information sur le thème « Impact des modes de vie sur le sommeil », en partenariat avec Vital’Aire, Sysmed, la mutuelle SMH et l’Association ANFIR, le vendredi 22 mars 2019 de 11h à 16h30.
L’hôpital Victor Provo a programmé de nombreux stands et animations :
- Equipe de pneumologie : elle présentera les symptômes, risques et traitements de l’apnée du sommeil.
- Vital’Aire et Sysmed : le public pourra essayer des masques pour découvrir ce que signifie être appareillé.
- Equipe de nutrition : une diététicienne donnera des conseils pour une bonne hygiène alimentaire.
- Equipe d’addictologie : elle sensibilisera le public aux risques des conduites addictives afin de protéger son sommeil.
- Sophrologie : Florence Delacourt, infirmière au CH Roubaix, animera un atelier de sophrologie de 14h à 14h30 pour les patients et le personnel de l’hôpital (sur inscription uniquement, au 03 20 99 31 31)
- Mutuelle SMH : elle proposera un quizz sur le sommeil et le travail posté ou de nuit ainsi qu’une vidéo pour bien se préparer à dormir.
- Association du Nord de la France des Insuffisants Respiratoires (ANFIR) : Bernard Verdoncq, président de l’ANFIR, présentera son association et informera le public.
Les participants seront invités à se rendre sur chacun de ces stands et à valider un carnet de bord.
Le syndrome d’apnée du sommeil
Dans nos pays développés, entre 4 et 5% de la population présentent un syndrome d’apnée obstructive du sommeil, soit environ 3 millions de personnes en France. Il affecte ainsi en moyenne 4% des hommes et 2% des femmes. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique étant donné les complications qui y sont liées (infarctus, Accident Vasculaire Cérébral, Hypertension Artérielle, troubles du rythme cardiaque).
Chaque année, 700 personnes atteintes d’apnée du sommeil se font dépister à l’hôpital Victor Provo à Roubaix, soit environ six personnes par nuit. Elles arrivent l’après-midi et restent dormir une nuit sur place, équipées de 20 capteurs sur le corps. Grâce à un polysomnographe ou polygraphe, le sommeil des patients est enregistré par tranche de trente secondes et le lendemain, les médecins et techniciens du sommeil vont analyser les résultats sur ordinateur. Les patients doivent attendre en moyenne six mois avant de pouvoir passer cet examen. Afin de réduire ce délai, un cinquième polysomnographe a été mis en service en 2018 au Centre Hospitalier de Roubaix.
Lors de la Journée du sommeil, nos professionnels informeront les participants sur l’apnée du sommeil afin de favoriser le dépistage. Ils leur donneront également des conseils pour améliorer la qualité de leurs nuits.